à la verticale de soi
À la Verticale de Soi se situe aux frontières de l’art et de la recherche, du spectacle et la technologie.
Objectifs :
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Questionner le rapport danse/handicap dans un rapport au corps défiant les lois de l’apesanteur.
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Réinterpréter le rapport Humain/ Machine où les rôles de la Machine et de l’Humain pourront se nourrir l’un de l’autre.
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Permettre aux spectateurs d’aborder le sujet du handicap d’une manière inclusive.
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Permettre aux usagers l’utilisation de nouveaux outils d’assistance afin d’amplifier le mouvement.
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Anticiper une aide à la mobilité futuriste.
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Développer des solutions d’interaction qui seront utilisables demain pour tous : divulgation en open-source et partage des savoirs.
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Médiatiser nos recherches. •
À la Verticale de Soi fait collaborer un prototype robotique, intégrant le vêtement et la danse, pour proposer une perspective futuriste sur la considération du handicap. Rendues invisibles, les assistances entre les êtres, les objets et l’environnement permettent de métamorphoser les difficultés en facilités.
Notre projet scénique chorégraphique intègre la conception d’une nouvelles assistance pour une danse inclusive.
DESCRIPTION DU PROJET
A La Verticale de Soi est un projet de danse inédit intégrant pleinement une démarche d’innovation sociétale. Le spectacle est créé et porté par la compagnie Mobilis-Immobilis, dirigée par Maflohé PASSEDOUET, en partenariat avec l’équipe RI du laboratoire LISV de recherche en mobilité et robotique de l'Université de Versailles-St-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) dirigé par le professeur Eric MONACELLI, et le laboratoire de Robotique de l’Université de Tohoku (Japon) sous la direction du professeur Yasuhisa HIRATA.
Ce projet original est en phase de création attendue pour le deuxième semestre 2022 et essaimera, dans un premier temps, en région parisienne.
Il s’agit de reconsidérer la place du danseur en situation de handicap sur scène.
Au quotidien en fauteuil roulant, la personne à mobilité réduite est trop souvent associée à son aide technique en charge de l’assister dans son handicap. Danseur, il reste dans cette situation. Notre propos est qu’il devienne un danseur libéré dans sa mobilité du corps par une assistance invisible liée à l’interaction des autres danseurs et des technologies.
Par définition, une interaction mal adaptée est un vecteur de handicap. C’est donc à ce niveau que nous avons choisi d’agir, en étudiant des formes d’interaction adaptées entre les danseurs et des solutions robotiques.
On évoque donc le collectif et la communauté, les liens entre les individus. Le prototype robotique créé et montré pour la première fois sur scène devient un fil d’assistance magique.